« I LOCHES YOU – vous allez aimer la cité royale »
est le slogan choisi conjointement par la ville de Loches, le Conseil général
(propriétaire du logis royal et du donjon) et l’agence touristique de la
Touraine côté sud pour porter la campagne promotionnelle des monuments de notre
territoire. Pourtant, les principaux édifices de notre domaine communal ne
semblent malheureusement pas faire l’objet de l’attention toute particulière
qu’ils méritent.
La
Porte royale, l’unique entrée majestueuse de la citadelle médiévale,
était accessible au public depuis le musée Lansyer il y a une quinzaine d’années,
au début du premier mandat du maire. Elle est aujourd’hui victime de
« désordres importants […] avec des infiltrations d’eau par la terrasse et
de graves conséquences sur l’ensemble de l’édifice », décrits en page 8 du
Loches actualités d’avril dernier.
Quelles décisions ont été prises par les trois dernières majorités
municipales ? Suppression du poste de régisseur qui assurait un suivi quasi-quotidien
des bâtiments, retrait de la collection du « musée du terroir » déjà
menacée par la forte teneur en humidité des salles, rejointoiement inefficace
de la terrasse et, il faut l’admettre, un renforcement partiel du parement
surplombant le parking du « fou du roi ».
La
Tour Saint-Antoine, incontournable dans le paysage monumental lochois, a
été affublé d’une nouvelle parure estivale : près de huit antennes
rectangulaires particulièrement disgracieuses assurant la transmission des
données des nouvelles caméras de vidéosurveillance, implantées de façon toute
aussi inesthétique sur la Porte des Cordeliers, la façade de l’Hôtel de Ville,
la Porte royale… Sans l’avis de l’architecte en chef des monuments
historiques ! Comme nous l’avions signalé aux deux derniers conseils
municipaux.
La
Collégiale Saint-Ours, victime également du temps et des infiltrations
d’eau, serait maintenant la toute dernière priorité de l’équipe municipale. C’est
un projet tellement prioritaire que les 60 000 €uros nécessaires à l’étude
sanitaire globale du monument affichés au budget primitif de 2012 ne figuraient
plus au budget 2013, voté au Conseil municipal du 22 mars dernier ! A la
surprise des élus de notre groupe qui l’avaient d’ailleurs dénoncé.
Mais tout cela n’empêche pas
l’adjoint au maire en charge du patrimoine historique de se prétendre dernier
rempart de la préservation de « l'harmonie des villes anciennes » et
de se prononcer publiquement dans les colonnes de la presse quotidienne régionale
sur des dossiers dont il n’a légalement pas encore accès.
Pour les élu-e-s de la liste
« Vivre Loches »,
Denis MALJEAN, Conseiller
municipal.
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